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La production de Black eyed bean Madagascar
La production de black eyed bean Madagascar est devenue une culture de rente. Sur le marché local, la consommation de black eyes et de lingot blanc est moindre. La production malgache de ces légumineuses est essentiellement destinée à l’exportation. Pour le black eyes, la culture est principalement entassée dans trois régions : Boeny, Sofa et Betsiboka. Elle est devenue la principale source de revenus de la population. Près de 75 à 95% de la population agricole de ces régions vivent de la culture de légumineuses. La filière black eyes tourne autour de trois acteurs principaux : les producteurs, dont la plupart, se sont organisés en coopérative, les collecteurs et les exportateurs.
Zone de culture de black eyed bean Madagascar
Le black eyes, aussi appelé niébé, est une légumineuse de l’espèce Vigna unguiculata (L.) Walp qui est typique de la région tropicale. On distingue cinq cultigroupes : Biflora, Textilis, Sesquipedalis, Melanophtalamus et Unguiculata. Le black eyes appartient à ce dernier cultigroupe. A Madagascar, le black eyes cultivé est une variété de lojy (haricot sec) au même titre que les lojy mena, lojy fotsy, etc. Le bassin de production de black eyed bean Madagascar se trouve dans le nord-ouest, dans les zones de grandes plaines alluviales de la côte ouest appelées « baiboho ». On en trouve surtout dans les régions de Sofia (Port-Bergé et Mampikony), de Boeny (Ambato-Boeny et la partie sud-est) et de Betsiboka (à l’extrême nord).
Exportation de black eyed bean Madagascar
Lors de la campagne 2018, Madagascar exporte 16 000 tonnes de black eyes. On note donc une baisse de production au cours de ces trois dernières années. Rappelons qu’en 2016, la valeur des exportations de black eyes de Madagascar s’élève à 5,65 millions de dollars sur une valeur mondiale de 23,07 millions de dollars. Le black eyed bean est vendu sur le marché international sans transformation. La seule valorisation se situe au niveau du calibrage des grains. Certes, la plupart des coopératives de producteurs disposent déjà de magasins de stockage, mais ce sont les exportateurs et quelques collecteurs qui effectuent le calibrage pour maintenir la qualité des produits. Le marché du black eyed bean Madagascar est structuré entre quatre marchés, dont deux marchés principaux en Occident (Europe, Etats-Unis et Canada) et Asie (Inde, Pakistan et Sri Lanka), un marché secondaire (Turquie, EAU, Colombie, Vietnam et Arabie Saoudite) et un marché régional (Maurice et Comores). Le black eyes exporté en Europe et en Amérique est destiné à la consommation, celui pour le marché indo-pakistanais est destiné à la transformation.
Ces dernières années, Madagascar s’ouvre à de nouvelles opportunités économiques avec l’existence de nouveaux marchés à exploiter. En effet, le produit malgache intéresse d’autres marchés comme l’Espagne, l’Afrique du Sud, l’Ouganda, le Qatar ou encore l’Australie. La demande est encore faible, mais on constate déjà un engouement des producteurs face à cet intérêt croissant de ces nouveaux marchés sur le black eyes de Madagascar. Les black eyed bean de Grade 1 et 2 sont les grains de qualité supérieure, les producteurs malgaches peuvent améliorer l’exportation vers l’Europe en misant sur les produits labellisés IGP (indications d’origine et de qualité) et les produits sous label bio.
Les principaux acteurs de la filière black eyed bean Madagascar
A Madagascar, la filière de black eyes est repartie entre 4 acteurs : producteurs, collecteurs, coopération régionale et exportateurs. Rappelons que ce schéma reste le même dans toutes les filières d’exportation de produits agricoles ou produits de rente à Madagascar.
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Les producteurs de black eyed bean Madagascar
Les producteurs sont les acteurs majoritaires de la production de black eyed bean Madagascar. On distingue deux types de producteurs, d’un côté les grands producteurs et de l’autre côté les petits exploitants. Ces deux producteurs se diffèrent surtout sur leur capacité de financement, matériels d’exploitation et surface exploitable. A Madagascar, les grands producteurs constituent une minorité dans la filière black eyed bean. Ces producteurs constituent seulement 2% des exploitants, mais leur capacité de financement et l’utilisation d’outillage agricole et de tracteurs leur permettent d’exploiter de grande surface allant jusqu’à 50 ha. Cette importance de leur capacité financière permet aux grands producteurs de garantir le minimum des normes de qualité recherchées par le marché. Quant aux petits exploitants, leur capacité d’autofinancement est limitée. Ils pratiquent de nombreuses activités paysannes, comme la pêche, l’artisanat ou encore la vente, d’une part pour financer la culture de black eyed bean et d’autre part pour couvrir les dépenses de subsistance. A noter que cette catégorie de producteurs de black eyes représente près de 98% des producteurs au niveau national. Ils pratiquent une agriculture manuelle avec les méthodes archaïques et parfois la traction de zébu. Leur surface de culture n’excède que très rarement les 3 ha.
Néanmoins, il faut reconnaître que malgré leur difficulté financière, les petits producteurs à Madagascar arrivent à maîtriser la technique de cette pratique culturale qui est assez nouvelle par rapport aux autres cultures de légumineuses. Actuellement, les producteurs sont plus structurés grâce notamment au programme PROSPERER (programme de soutien aux pôles de microentreprises rurales et aux économies régionales). Les producteurs de black eyed bean Madagascar ont aussi regroupé leurs efforts pour la création de coopératives. Mais il faut aussi savoir que certaines coopératives rencontrent diverses contraintes, dont le manque de liquidités et le problème d’accès au crédit. Cela a tendance à diminuer la capacité de production des membres.
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Les collecteurs de black eyed bean Madagascar
Entre producteurs et exportateurs, il y a les collecteurs qui opèrent directement auprès des producteurs pour leur acheter les black eyed bean Madagascar. Les grands collecteurs et les petits collecteurs régionaux qui se distinguent par leur capacité financière et leur niveau d’intervention. Les petits collecteurs ont une faible capacité financière, car ils travaillent avec leurs fonds propres. Ils interviennent auprès des producteurs et sillonnent les marchés reculés de manière indépendante. Ils vendent ensuite les produits collectés au plus offrant. On trouve aussi des « collecteurs mandatés » qui travaillent avec les exportateurs et interviennent dans les régions les plus enclavées. C’est un circuit hiérarchisé d’intermédiaires qui permet aux exportateurs de remplir leurs quotas d’exportation. Sur certains marchés, les grossistes servent également d’intermédiaire avec les producteurs. Ils les vendent ensuite auprès des détaillants pour le marché local ou stocker les produits avant leur exportation. Mais depuis le développement de l’exportation des légumineuses, notamment le black eyed bean , l’existence de ces nombreux intermédiaires sur le circuit et également des opérateurs opportunistes est à l’origine des spéculations. Ces dernières années, le regroupement des opérateurs et les autorités locales des régions Boeny, Betsiboka et Sofia ont pris des arrêtés pour mieux réglementer le marché.
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Les coopératives régionales
Les producteurs se sont regroupés dans une coopérative pour faire face aux problèmes d’autofinancement. Le but des coopératives est de trouver la prestation de services financiers et de fourniture de semence dans les zones de production. Les exportateurs et les collecteurs jouent un rôle important dans le financement de la culture de black eyed bean Madagascar, notamment la fourniture de semences. Beaucoup d’opérateurs entrent en partenariat avec les producteurs. Ils fournissent les semences et les producteurs s’engagent à leur vendre leurs productions. Le programme PROSPERER (Programme de Soutien aux Pôles de Microentreprises Rurales et aux Économies Régionales) favorise le partenariat entre les coopératives de producteurs et les collecteurs régionaux. En partenariat avec le secteur privé, le programme tente d’instaurer une relation plus directe et équilibrée auprès des acteurs, mais également de mieux structurer la filière de black eyed bean Madagascar. Dans ses régions d’intervention, le programme PROSPERER, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche soutient la consolidation des microentreprises rurales grâce à la promotion de l’augmentation des revenus.
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Les exportateurs
A Madagascar, quelques dizaines d’exportateurs travaillent de manière constante dans la filière légumineuse. Les exportateurs ont la particularité de ne pas se contenter d’un seul produit. Ils interviennent sur l’ensemble des légumineuses, et à cela s’ajoute l’exportation de produits de rente. Au niveau de la filière black eyed bean, ce sont les exportateurs qui sélectionnent les produits selon le marché. Évidemment, certains exigent des black eyes de qualité pour le marché occidental tandis que d’autres acceptent le tout-venant. Cela permet aux producteurs d’écouler les productions qui n’ont pas trouvé preneur.
Les exportateurs sont donc les acteurs les plus influents de la filière black eyed bean Madagascar. Comme ils sont tout en haut de la hiérarchie du circuit de production de la filière légumineuse, les exportateurs jouent un rôle crucial dans la fixation des cours et des quantités à exporter. Les collecteurs non mandatés auront du mal à écouler leurs productions. A noter que c’est auprès des exportateurs que les opérations de calibrage des grains sont effectuées. La réputation de black eyes de Madagascar au niveau du marché international est caractérisée par les opérations des exportateurs. Le marché occidental, notamment européen, est très exigeant en termes de qualité. Mais il faut reconnaître que ce respect des normes de qualité augmente la valeur du black eyed bean Madagascar. L’exportation de légumineuses vers l’Europe est toujours limitée en termes de volume, mais le cours du black eyes le compense largement. Les exportateurs malgaches proposent quatre différentes qualités de black eyes à la suite du calibrage : Grade 1 (460-480 grains/100g de produits), Grade 2 (630 grains/100g de produits), Grade 3 (800 grains/100g de produits) et tout-venant. On constate une différence allant jusqu’à 45% sur le prix du black eyes Grade 1 et tout-venant.
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